Poème de Claude Albarède

« Avec ma peau de grosse caisse,
mes quatre pieds battant sans cesse
Le rythme étrange du tam-tam …
Avec mes oreilles de cuivre
Comme des cymbales qui vibrent,
grandes ouvertes aux quatre vents …
Avec ma trompe dressée en tête,
Telle un pavillon de trompette,
Ou soufflante comme un saxo …
Avec ma queue qui bat mesure,
mes défenses en ivoire dur
comme mailloches de xylo …
Ecoutez-moi ! - dit l'éléphant -,
Je suis un orchestre vivant !! »
Claude Albarède
(inédit)
février 2024
super !